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Something's Rotten

1 octobre 2007

Festiblog

Lien à "Ouvrir dans une nouvelle fenêtre".

Cha est belle.

Si si. Je lui trouve un charme fou.

Cha, c'est la blogueuse je-m'en-foutiste-death-hardcore-punk que tout le monde déteste mais que chacun connait. Vous savez, comme cette petite bête insidieuse de La Nouvelle Star Academy, ou le rugby, le foot. On y connait rien, on s'enfuit à l'énoncé de son nom, et on se retrouver à tout savoir sans le vouloir. Cha c'est pareil.

- "Et Cha alors ?

- Raa, cette petite prétentieuse malpolie ? Non mais vous avez vu ses cartes postales qu'elle a créées ? Une Vierge Qui se recout le.. Enfin la... Enfin les... Raaa, je ne vais jamais sur son blog !..."

C'est faux, beaucoup de gens adorent son travail.

La demoiselle peut refouler les passants, certes. Installée sur sa table en plein air, un bandage sanglant à la main gauche, avec laquelle elle arrive encore à tenir sa clope entre les deux extrémités restées valide
(Je n'attendais qu'une chose, qu'elle foute le feu au bandage avec les cendres. Ça l'aurait sûrement éclaté. En tout cas moi beaucoup. J'ai même proposé à ma copine de lui demander ça en dédicace. Mais ma copine, elle est timide), fringues look alike crado, les cendres d'une cigarette par dédicace jetées sur son sac au sol (même sur la dédicace, Putain !), cheveux qu'on ne (re)présente plus...

Et une voix absolument magnifique. Grave, sensuelle. la voix d'Anita Mui avant sa mort ( Dû à un cancer de la clope, d'ailleurs).

Quelle belle étoile.

Ce que j'adore aussi, c'est les commentaires des pisseuses derrière mon large dos

-" Putain, t'as vue comment elle est fringuée ? Et sa tête ? ça me fout les jetons !
- Heureusement y a le gros devant qui cache tout, t'imagine, elle nous regarde !
- d'ailleurs je lui demande quoi comme dédicace.. KYAAAAAA, C'est Frodonn !!!!!!
- Où çaaaaa ????!!!
- Là à côté du vieux  loser qui dessine comme un escargot (Gamin) !"


"Le monde des blogs est cruel. le monde des blogs est méchant. Et je suis le seul qui veuille ton bien dans cette cité. je suis ton seul ami, n'oublie jamais, Quasimodo...."

Sinon. J'ai pris enfin mes premiers cours de dessin. Atelier de l'espace saint Jean à Melun. Je suis entouré de charmantes mamies, et gents papis. Ça me décomplexe. On a travaillé sur un drapé, qui ma foi m'a laissé perplexe, j'ai enfin compris quelques petits trucs au sujet du fusain. Ce n'est pas parfais, mais quand j'aurais trouvé le moyen de scanner un demi format raisin, j'exposerais mes travaux au fur et à mesures à vos quolibets.

Je me rend compte que sous l'influence d'une Clé de Sol, je me met à m'intéresser aux blogs Bd....

Quelle Honte. Surtout que les blogueurs sont touts prétentieux et imbues d'eux-mêmes. Et que l'un s'est un peu trop approché de ma copine à mon sens....Et en ignorant mes 135 kilos qui plus est.

Enculé va....

Toute façon j'aime pas les blogs Bd. Je les lis Jamais.

Mais j'aime Cha.


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22 septembre 2007

The Beginning...

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3 septembre 2007

Anus Mundi

Clic droit : "Ouvrir dans une nouvelle fenetre

Le Dixième Cercle, L'anus du Monde

De Daniel Zimmermann. 1997.

Voila un livre que j'aurai adoré etudié au lycée ou à la fac, tant son thème principal est clair et précis tout au long de l'œuvre : La merde.

La fiente, la chiure, l'excrément, la déjection. Dévoilé, développé sous toute ses formes, sous tout ses noms. La merde que l'on bouffe et celle que l'on chie. Celle qu'on évite et celle ou on se noie. Celle qu'on ne regarde pas et celle qui nous souille les yeux.

 

"J'en vis un dont la tête était si souillée de merde qu'on ne pouvait savoir s'il était clerc ou laïc"
Dixit Dante, dans son
Enfer de la Divine Comedie.

 

Car le voyage de François, Juif athée, Normalien, dans les camps de concentrations Nazi au milieu de ses congénères juifs, c'est le voyage de Dante, au travers des multiples cercles de l'enfer. L'étudiant préparant sa thèse d'état sur l'auteur Italien du XIV ème siècle va sentir dans sa chaire toute l'horreur cruelle et exhaustive du catalogue des péchés et châtiments de l'enfer dans l'Allemagne de la seconde guerre mondiale. Dans un camps ou il apprendra bientôt que la culture et les diplômes ne sont rien, et que la juifitude qu'il a renié depuis toujours est la seule valeurs sur laquelle il sera jugé.

A l'instar d l'Œuvre du poète, Daniel Zimmermann déploie sous nos yeux le large éventail des vices de l'humanité, avec un luxe de détail, de froideur et de cynisme éprouvant. Torture, viol, soumission physique et mentale, trahison, infanticide, homicide, déicide, le héros traverse la fange humaine, essayant de garder la tète en dehors. La fange, déversé par par la cruauté des S.S, par les diarrhéiques prisonniers qui chient une merde putride d'un bout a l'autre du roman, laquelle merde est fouillée, analysée, collectée, entassée, revendue... Rien ne se perds rien ne se créé, et l'amassement d'immondices est proportionnel a la cupidité et la monstruosité de l'homme.

Profondément encré dans la réalité artistique, le dixième cercle, l'anus du monde multiplie les références a la littérature, la musique... Chaque nouveau cercle que franchi François dan sle campo Nazi est une étape , et chaque étape apporte sa nouvelle citation de Dante, cheminant en parallèle dans son Enfer utopique. De ce point de vue, la couverture de l'edition Folio est très bien choisit : un détail de Saturne, de Goya.

Francisco_Goya___Saturno_devorando_a_un_hijo

Saturne, dévorant un de ses enfant. Saturne, aux yeux exorbités, aux corps squelettique, tel un prisonnier du camp, mangeant sa propre chaire, comme les prisonniers vendaient leurs propres congénères afin d'avoir a manger. Le thème de la nourriture st indissociable du thème de l'excrément dans le roman. Il faut manger, c'est une nécessité, une obsession même pour ces prisonniers sous-alimentés. Mais tout ce que l'on mange, on doit le déféquer, et c'est rajouter a cet océan nauséabond dans lequel pataugent les âmes damnées du camp nazi.


Morceau choisit :

"En quelques heures, François a rattrapé tout le courrier en retard. Hans le parcourt, demain matin il l'apportera pour signature à Kramer, le commandant S.S. du camp. En attendant, la vie est belle tant qu'on est pas mort, donc un petit en-cas pour patienter jusqu'au souper, et on y va. François s'excuse, un besoin pressant, il se dirige vers la sortie. Hans le rappel, inutile d'aller se les geler au bord du gouffre collectif, les cadres ont quand même la possibilité de se les garder au chaud. A peine François à-t-il franchit la porte des toilettes spéciales ou l'a conduit un scribe, qu'il reçoit un coup de poing en plein visage, ici on ne mélange pas la chienlit des Juifs aux excréments des aryens. Sonné, il repart; Hans explose en jurons à l'énoncé de cette ségrégation, il saisit son fouet, ordonne à François de le suivre, pénètre en trombe dans la pièce réservé aux déjections de luxe/
- le maitre de la merde, ici !
le préposé s'approche, il a compris. Il se déculotte, se met a plat ventre, compte les coups. Hans n'y va pas de main morte et tonitrue, au prochain manquement a son autorité, se sera l'infirmerie, là ou on n'a pas mal au cul, mais au cœur.
- Debout maintenant et tache de trouver a mon secrétaire du papier de soie, non, de la soie véritable débrouille-toi !
François s'installe sur l'une des multiples caisses en bois percé d'un trou. mélange d'odeurs, heureusement dominé par celles des cigarettes et des beignets de pomme de terre en cour de cuisson. des hommes discutent, marchandent, paient, troquent, le latrines du "canada"' sont tout a la fois une foire à la brocante et un marché alimentaire."

3 septembre 2007

Ouverture

Clic droit : "Ouvrir dans une nouvelle fenetre

Amis du soir, Bonsoir.

Il y a quelquechose de pourri dans l'âme du Monde. Je ne suis pas pessimiste, mais réaliste, et accessoirement extrêmement sensible à ce qui est écoeurant pour mes contemporains.

Ce domaine est ouvert et nommé depuis plusieurs semaines déjà, mais ce n'est qu'aujourd’hui que je prends le temps et la peine d'entamer ici l'introduction et la présentation de celui-ci ainsi que de son instigateur.

Qui suis-je ? Vous vous en foutez, ne faites pas semblant de vous intéresser à moi. cependant dans l'optique de me résumer à moi même l'état actuel de ma situation, présentation succincte :

Licencié ès Lettres et arts, je suis un flemmard invétéré. Après avoir obtenu un bac tout juste passable et une licence minable sans mention, j'ai été recalé d'un concourt d'entré en atelier préparatoire d'art plastique. Et malgré ça, j'entretiens toujours l'espoir illusoire de devenir un bédéiste de renom, icone du roman graphique, et pourquoi pas acteur reconnu a mes heures perdues (précisons que je ne connais goute au métier de comédien, mais les interprétations que je livre les soirs de grande déprime à mon miroirs semblent cependant prometteuses).

Je prévois pour l'année scolaire a venir de prendre (enfin) des cours de dessin, et d'abandonner ainsi mon pucelage d'artiste autodidacte, avant de retenter ma chance au concourt, tout en préparant tout doucement une première année de master dans la même branche Lettres et arts, avec un mémoire prévu sur ce Cher Lock Holmes. Mes deux hypothétiques directeurs de mémoires sont morts, je n'ai commencé aucun travail préparatoire, autant dire que je suis bien barré.

Sortie de ça, je suis un fanatique de jeux vidéos en instance de resocialisation, un ami infidèle ainsi qu'un  un avare effroyable, un aliénable onaniste à  tendances pédophilique, impoli et potentiellement dangereux. Et enfin suis raciste. Et j'ai développé ces derniers temps un embonpoint qui menace d'obstruer sous peu la vision de ma queue, et ce même en rentrant le ventre (on dit que c'est la vie de couple qui me réussi).

Concernant les principaux centres d'intérêt de ma vie : La musique classique, le Jazz, le cinéma Hollywoodien et asiatique, la bande dessiné internationale, le dessin et tout les formes d'art graphique. je suis tellement peu enclin a l'action que même le fait de passer des heures inutiles sur internet commence a me paraitre fatiguant, et je prévois de ce fait l'abandon prochain de ce blog.

Mais ça, vous en conviendrez, c'est le cadet de vos soucis.

Enfin concernant mon âge, disons pour vous situer à peu prés ma personne, que le docteur Kawashima m’a donné un cerveau de 21 ans.

Passionnant, is’t it ?

Bon. Je pense que la présentation de prétentieux blasé de rigueur à notre époque sur la blogosphère est achevée, je peux maintenant être sérieux.

Je suis un très gentil garçon, qui s'il est impoli, ne le doit qu’à son extrême timidité et à sa grande pudeur, qui l’empêche d’aller au devant des autres de peur de les déranger par son existence. Je me sens aussi à l’aise au milieu de mes contemporain qu’un juif à Auschwitz sous Hitler Premier.

Car nul doute qu’au train ou vont les choses aujourd’hui, un ersatz émergera sous peu.

Et c’est sous cette optimiste note que j’enchaine justement sur mon premier post en tant que tel, la présentation d’un roman que je viens a l’instant de finir, portant justement sur l’état d’âme d’un juif sous le « régime » Nazi : Le Dixième cercle, l’Anus du Monde.

 

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